La marche augmente le volume du cerveau!

On lui emprunte son article parce que c’est trop HOT comme information!!!

– Publié par Yves Dalpé, Le Soleil, le 28 octobre 2012

« Dans un numéro récent de la revue American Psychologist, on reproche aux  professionnels de la santé, psychologues inclus, de sous-estimer  l’importance du style de vie sur la santé physique et la santé mentale.  Il est question ici de l’exercice, de la nutrition, des relations  interpersonnelles, de la relaxation, de la gestion du stress, etc. En  cette matière, je me donne une bonne note, car je ne peux m’empêcher  d’en parler à mes clients tellement j’en suis convaincu. En effet, je  suis particulièrement impressionné par l’accumulation incroyable de  recherches faisant le lien entre l’exercice et la santé. Pas seulement  la santé physique, mais la santé mentale aussi en incluant la vigueur  intellectuelle.

Les recherches s’accumulent actuellement démontrant que l’exercice cardiovasculaire aide à prévenir les déficits cognitifs et même à les restaurer en améliorant la santé du cerveau, en stimulant la naissance de nouveaux neurones et en favorisant la croissance de nouvelles connexions entre les neurones.

En particulier, la marche semble d’une efficacité incroyable selon les multiples recherches rapportées régulièrement au fil des années. Un exemple : on vient de publier une recherche effectuée sur 120 adultes ayant une moyenne de 60 ans. Imaginez-vous qu’un scanner a révélé une augmentation moyenne du volume de leur cerveau de 2 % en une année alors que selon leur âge, ils auraient dû perdre 1,4 % du volume de leur cerveau! Les chercheurs en ont conclu que la marche était la meilleure protection contre le rétrécissement du cerveau. Cette recherche s’additionne à d’autres études démontrant que l’exercice augmente bel et bien le volume du cerveau, la vascularisation, la circulation sanguine, etc.

Dans la même veine, une publication suédoise portant sur plus d’un million de jeunes hommes de 18 ans a démontré que les plus en forme sur le plan cardiaque obtenaient les meilleurs résultats aux tests d’intelligence. Il est prouvé que l’exercice renforce les fonctions cognitives de façon magistrale. Il augmente les performances scolaires des jeunes, il aide à la récupération des ACV et il diminue les pertes de mémoire des personnes âgées. Il réduit aussi l’incidence de démence chez les gens âgés et dans le cas de l’alzheimer, il en abaisse les chances d’en souffrir de 45 %!

En passant, ce n’est pas l’hérédité qui est le facteur le plus déterminant en ce qui concerne l’alzheimer.Dans une recherche sur des jumeaux identiques, on a trouvé que le jumeau ayant une éducation supérieure avait trois fois plus de chances que l’autre jumeau de ne pas développer l’alzheimer.

Concernant la dépression, il est maintenant clair que l’exercice joue un rôle phénoménal aussi bien en prévention qu’en guérison de la dépression. De nombreuses recherches démontrent par exemple que l’exercice est aussi efficace que les antidépresseurs. D’habitude, en dedans de cinq minutes d’exercice modéré, une personne se sent déjà de meilleure humeur! Il est maintenant reconnu scientifiquement que l’inactivité est l’une des coupables dans certaines maladies mentales, comme la dépression, le trouble du déficit de l’attention et la maladie d’Alzheimer.

L’anxiété aussi peut être traitée et même prévenue en faisant de l’exercice, selon des recherches. Dans une de ces recherches, les sujets avaient diminué leur niveau d’anxiété de façon significative après seulement deux semaines d’implication dans un programme d’exercice. Les personnes qui font des attaques de panique peuvent aussi être traitées de cette façon.

On a réalisé aussi que faire de l’exercice vigoureux en ajout à une thérapie était efficace pour abandonner la cigarette. Ah! n’oublions pas les insomniaques. Savez-vous que le premier conseil à donner à une personne qui se bataille avec l’insomnie, c’est de faire une belle marche d’une heure après le souper?

Paraît-il qu’une nouvelle mode se répand en Californie dans les milieux de travail : celle d’organiser les bureaux pour que les gens puissent travailler debout s’ils le désirent. Une équipe de recherche de Louisiane pense qu’on allongerait notre vie de deux ans si on s’assoyait moins de trois heures par jour. J’apprenais aussi aux nouvelles de Radio-Canada, récemment, que les hommes pratiquant la course à pied vivent six ans de plus!

Il est difficile de comprendre comment ce simple moyen, l’exercice, n’est pas mis davantage de l’avant. D’après moi, une partie de l’explication réside dans le manque de désir d’une personne d’être fondamentalement bien dans sa peau et dans son incapacité de ressentir le bien-être général, d’accueillir sa vitalité. Beaucoup de personnes ne supportent pas d’être trop bien! C’est ce genre de résistances inconscientes que j’explore avec mes clients, car le simple conseil de faire de l’exercice est rarement efficace. »