Fermeture forcée: État de situation en date du 16 février
En tant que club familial où se pratique l’une des activités sportives les plus sécuritaires, nous aurions tant aimé avoir de bonnes nouvelles à vous transmettre. Malheureusement les autorités en ont décidé autrement. Nous endossons totalement la position de Tennis Québec qui négocie sans relâche auprès du gouvernement et vous partageons aujourd’hui ce communiqué qui traduit bien notre ressenti :
Montréal, le 17 février 2021 – C’est avec stupéfaction, voire aberration, que Tennis Québec a pris connaissance des nouvelles directives que le gouvernement du Québec entend mettre en application à compter du 26 février prochain. Ces dernières permettront notamment la réouverture des cinémas ainsi que celle des piscines et des arénas. Au nom de la grande communauté du tennis au Québec, la Fédération ne saurait cautionner une telle approche arbitraire et se doit donc d’exprimer, en des termes non-équivoques, son incrédulité, son insatisfaction et même son grand désarroi face à une décision aussi injuste.
Depuis le début de la pandémie, Tennis Québec, ses partenaires et les adeptes de ce sport à la grandeur de la province ont soutenu les efforts mis en place par les instances gouvernementales et celles de la Santé publique. La pratique du tennis, lorsque permise, a d’ailleurs été largement modulée afin de répondre aux exigences et directives énoncées.
Force est de constater qu’en contexte de pandémie, le tennis, de par sa nature et en raison des modifications déjà apportées, représente un des sports les plus sécuritaires qui soit. C’est donc sans surprise que notre sport n’a jamais constitué un vecteur de transmission et ce, aussi bien lors de la saison extérieure qu’intérieure. Soyons bien clairs ici. Notre motivation n’est aucunement de demander un traitement de faveur pour Tennis Québec et ses membres, mais bien de réclamer que les directives soient appliquées de façon juste et justifiable.
Rappelons qu’en dépit d’une grande déception au sein de l’équipe de Tennis Québec et de la communauté du tennis, la Fédération a soutenu la décision gouvernementale d’interdire les activités sportives et de loisir intérieures pendant la période du 9 janvier au 8 février. Malgré un contexte beaucoup favorable, Tennis Québec a continué à prêcher la patience parmi ses membres et partenaires lorsque la réouverture prévue pour le 8 février ne s’est pas matérialisée. Bien que très décevante, cette décision pouvait se défendre par une logique où toutes les activités sportives et de loisir intérieures demeuraient interdites. Cette fois-ci, malheureusement, la logique permettant les activités en piscine et dans les arénas est insondable et, pour Tennis Québec, indéfendable. En effet, l’approche préconisée n’apparaît aucunement motivée par une saine gestion du risque que posent les activités permises et celles défendues. Si tel était le cas, la pratique du tennis aurait assurément été permise.
Ainsi, Tennis Québec demande aux instances gouvernementales et la Santé publique de revoir leur décision et d’octroyer à toutes les activités sportives et de loisir intérieures représentant un risque équivalent le même statut. Le succès des mesures sanitaires dépend d’une forte adhésion collective et d’un solide mouvement de solidarité. Malencontreusement, les choix arbitraires annoncés par le gouvernement devant entrer en vigueur le 26 février semblent garantir l’accomplissement de l’effet contraire en générant amertume et scepticisme chez tant de Québécois et Québécoises.
Toute l’équipe de Tennis Québec se tient à la disposition des autorités afin d’élaborer un plan assurant la mise en place de directives équilibrées et en mesure de protéger la population tout en lui permettant de bénéficier de l’exutoire que représente la pratique sportive sous toutes ses formes.
L’équipe de Tennis Québec